GILETTE (06) 16.08.1991

Résumé
Témoignages rapportés d'observations multiples faites par des enfants d'une masse lumineuse bleue avec des lumières de couleurs variées et éclairs dans le ciel nocturne : manque d'informations fiables.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé C fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 18 août 1991, un ufologue se présente en Gendarmerie pour rapporter une observation dont il a entendu le récit la veille. Cette observation a été faite par un groupe de 5 enfants (de 7 à 10 ans) à Gilette le 16 août 1991 après 23h. Ces enfants ont observé, dans le ciel nocturne, une masse lumineuse bleue ovoïde (30 cm à bout de bras) pourvue de trous d'où sortent des lumières bleues moins brillantes, variant d’intensité et devenant orange. Cette masse est animée d'un mouvement pendulaire rapide et reste stationnaire. Après 10 secondes d'observation, un éclair bleu apparaît suivi d’une série d’éclairs. Cette masse s'allume et s'éteint toutes les 5 secondes. Un autre témoignage décrit l’objet vu depuis un autre endroit et sous un autre angle suggérant qu’il était en survol de la vallée. Les enfants seront entendus en présence de leurs parents par la Gendarmerie mais les témoignages ne feront pas l'objet de procès verbaux d'audition.
Le présent témoignage est d'une étrangeté importante :
- objet totalement lumineux de couleur bleue pourvu de " Trous" dans lesquels des lumières bleues vives passent à l'orange. Objet qui s'animait et s'éteignait toutes les 5 secondes ;
- taille de 30 cm, mesurée à bout de bras (soit 30 mètres de large si placé à 70m de distance !) ;
- un mouvement pendulaire ondulatoire, éclairs ne touchant pas le sol, ...
Mais, ce n’est pas un témoignage, mais une description par un tiers de récits d'observation n'ayant fait l'objet d'aucun témoignage direct à la gendarmerie ou au GEIPAN. La Gendarmerie se contente d'annoncer que les enfants ayant fait l'observation confirment leurs dires tels que reportés. Ce qui est bien différent d'une déposition (et réponse à question) faite par chacun d'eux et retranscrite par un gendarme.
De nos jours le GEIPAN ne prend pas en compte les témoignages indirects. Un témoignage indirect ne peut pas être consistant car l'information est souvent insuffisante et surtout manque de fiabilité.
En l’occurrence ici, vu l'étrangeté du cas, il aurait fallu une bonne consistance pour qu'il soit exploitable (voir l'information sur la méthodologie de classification du GEIPAN.
) En conséquence le GEIPAN classe le cas en C : témoignage inexploitable.