SAINT-MARTIN-DE-CRAU (13) 24.08.1980

Résumé
Observations d'un objet de couleur "aluminium poli" qui oscille sur lui-même et se déplace : manque d'information.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé SAINT-MARTIN-DE-CRAU (13) 24.08.1980 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte rendu d'enquête).
Le 24 août 1980 vers 20h deux témoins dans leur jardin sont intrigués par la présence d'un objet dans les airs. Les témoins décrivent un objet en forme de saladier, de couleur "aluminium poli". La partie supérieure de l'objet semble osciller et la partie inférieur semble fixe. L'objet descend à la verticale puis descend lentement et se dirige vers un champ en traversant la RN113. L'objet prend la direction du Nord sur une trajectoire horizontale et le témoin le perd de vue. Aucun bruit, aucune fumée ne sont remarqués. Aucun autre témoignage ne sera recueilli par la gendarmerie. Lors de l'enquête sur place par la gendarmerie aucune constatation particulière n'a pu être faite, l'objet ne s'étant jamais posé au sol.
Le déplacement du PAN conforme au sens du vent peut faire penser à un genre de ballon, plutôt de type Mylar pouvant expliquer l’effet « couleur aluminium poli ». Les ballons mylar existaient déjà à cette époque. Mais le descriptif fait par les témoins et les croquis réalisés par les gendarmes (et non par les témoins) ne permettent pas de voir de quel type de ballon il pourrait s’agir. La forme est en effet relativement complexe, agrémentée d’éléments originaux.
Afin de se faire une meilleure idée, confirmer ou infirmer l’hypothèse de ballon mylar ou autre, nous aurions aimé disposer d’éléments plus concrets, qui ne figurent pas dans l’enquête des gendarmes, tels que :
- mesures angulaires du PAN.
- dessin fait par les témoins et non par les gendarmes.
- estimations de hauteurs angulaires en début, milieu et fin d’observation.
- relevés des couleurs à l’aide par exemple d’un étalon Pantone.
Bien qu’une hypothèse de ballon puisse être formulée, le manque de consistance du témoignage, malgré l’enquête réalisée sur place par les gendarmes, ne permet pas de conclure.
En conséquence le Geipan classe le cas en en « C » : manque d’informations fiables.