Du 10 au 13 février 2023, une automobiliste circulant entre GRAND BOURGTHEROULDE (27) et ROUEN (76) fait 4 jours consécutifs la même observation à la même heure. Le dernier jour, elle fait une vidéo avec son téléphone portable.
Seule l'observation du 13 février avec prise d'une vidéo est traitée par absence de données sur les observations des 3 jours qui précèdent (voir le compte rendu d'enquête).

D'étrangeté faible et de bonne consistance* (témoin unique, vidéo du PAN), ce cas s'avère être une observation de reflets des phares puissants d'un camion qui arrive sur la route face au véhicule du témoin.
*Selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d'informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.

L'hypothèse de l'observation d'un astre a été considérée. Toutefois, la courte durée de l'observation, associée à un déplacement rapide décrit par le témoin ne sont pas cohérents avec cette hypothèse.
De même, l'hypothèse de l'observation d'un bolide est écartée sur la base de l'absence de témoignage sur les réseaux de surveillance à cette date et dans cette zone.
Un examen plus attentif de la vidéo du PAN montre que celui-ci apparait de façon simultanée à l'arrivé d'un camion équipé d'un puissant phare en face de la voiture du témoin.
L'analyse de la vidéo avec le logiciel IPACO met en évidence la position d'un reflet d'optique indésirable à l'opposé de la source lumineuse issue de ce phare, selon un axe de symétrie centrale passant par le centre optique de l'image. La position de ce reflet indésirable apparaît confondue avec celle du PAN.
Cette analyse est corroborée par le mouvement du PAN qui évolue de concert avec la lumière du phare du camion lorsqu'on visualise la vidéo produite par le témoin.
On remarque sur cette vidéo d'autres points lumineux, moins visibles qui correspondent au même artéfact produit par les phares des autres véhicules qui suivent ce premier camion qui sont dotés de phares qui éblouissent moins le détecteur de l'appareil de prise de vues.

Le cas est classé «A », artefacts de prise de vue dus à des phares de véhicules (images fantômes).