ELNE (66) 25.12.2023
Summary
Observation de deux points lumineux blancs fixes et immobiles avec extinction progressive : phénomène non identifié par manque de données.
Description
Le 25 décembre 2023, vers 19h15, les témoins, sur la terrasse de leur domicile à Elne (66), observent deux lumières blanches fixes et immobiles sous la planète Jupiter, situées à l'azimut sud-sud-est. Après une à deux minutes d'observation, ces lumières s'éteignent progressivement.
La consistance* du témoignage est moyenne selon les critères du GEIPAN, du fait qu'un seul des deux témoins ait rapporté son observation au GEIPAN et en l'absence de photo ou de vidéo des PANs.
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d'informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Le témoin ayant témoigné auprès du GEIPAN est un observateur régulier du ciel. Il fournit des données précises : date, heure, azimut, élévation, et position apparente de Jupiter. Ces éléments permettent de situer l'observation dans un contexte simple, ne nécessitant pas de reconstitution sur le terrain. Le croquis transmis à l'enquêteur, intégrant à la fois Jupiter et le massif des Albères, permet d'estimer l'azimut d'observation à environ 140° avec une bonne fiabilité.
L'étrangeté résiduelle demeure élevée et ne réside que dans la durée de l'observation, estimée par T1 de 1 à 2 minutes, ce qui est vague mais long sans que cette information n'ai pu être précisée malgré les relances de l'enquêteur. Trop long pour un flash de satellite ou de débris. L'immobilité prolongée rend également improbable l'hypothèse de l'observation de phares d'atterrissage d'avions, pour lesquels nous avons par ailleurs montré qu'ils se déplaçaient de manière transversale aux témoins, et selon une élévation largement inférieure à celle des PANs.
Ainsi, bien que la forme ponctuelle et la couleur blanche s'accordent avec les trois hypothèses explorées (flashs de satellites, phares d'atterrissage d'avions et ballons lumineux), l'immobilité prolongée empêche de valider de manière formelle ces trois hypothèses, même si la période de l'observation (le soir de Noël) est propice à l'observation de lumières festives dans le ciel.
La faible étrangeté du phénomène, l'absence de témoins indépendants pour un événement supposément visible et prolongé, le silence du second témoin ainsi que certaines imprécisions relevées dans le récit (notamment sur la durée d'observation) justifient un classement en catégorie « C ». Ce classement est retenu malgré l'examen de trois hypothèses explicatives, dont aucune ne s'ajuste pleinement aux caractéristiques décrites du PAN.
Le GEIPAN classe ce cas en « C », phénomène non identifié par manque de données. .
La consistance* du témoignage est moyenne selon les critères du GEIPAN, du fait qu'un seul des deux témoins ait rapporté son observation au GEIPAN et en l'absence de photo ou de vidéo des PANs.
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d'informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Le témoin ayant témoigné auprès du GEIPAN est un observateur régulier du ciel. Il fournit des données précises : date, heure, azimut, élévation, et position apparente de Jupiter. Ces éléments permettent de situer l'observation dans un contexte simple, ne nécessitant pas de reconstitution sur le terrain. Le croquis transmis à l'enquêteur, intégrant à la fois Jupiter et le massif des Albères, permet d'estimer l'azimut d'observation à environ 140° avec une bonne fiabilité.
L'étrangeté résiduelle demeure élevée et ne réside que dans la durée de l'observation, estimée par T1 de 1 à 2 minutes, ce qui est vague mais long sans que cette information n'ai pu être précisée malgré les relances de l'enquêteur. Trop long pour un flash de satellite ou de débris. L'immobilité prolongée rend également improbable l'hypothèse de l'observation de phares d'atterrissage d'avions, pour lesquels nous avons par ailleurs montré qu'ils se déplaçaient de manière transversale aux témoins, et selon une élévation largement inférieure à celle des PANs.
Ainsi, bien que la forme ponctuelle et la couleur blanche s'accordent avec les trois hypothèses explorées (flashs de satellites, phares d'atterrissage d'avions et ballons lumineux), l'immobilité prolongée empêche de valider de manière formelle ces trois hypothèses, même si la période de l'observation (le soir de Noël) est propice à l'observation de lumières festives dans le ciel.
La faible étrangeté du phénomène, l'absence de témoins indépendants pour un événement supposément visible et prolongé, le silence du second témoin ainsi que certaines imprécisions relevées dans le récit (notamment sur la durée d'observation) justifient un classement en catégorie « C ». Ce classement est retenu malgré l'examen de trois hypothèses explicatives, dont aucune ne s'ajuste pleinement aux caractéristiques décrites du PAN.
Le GEIPAN classe ce cas en « C », phénomène non identifié par manque de données. .