SAINT-BRANCHS (37) 16.05.1993

Summary
Observation lors d'un trajet d'une forme assez allongée bleuté à hauteur des phares du véhicule ; mouvement continuel de va et vient :observation très probable d’un laser de discothèque.
Description
Dans les publications du GEIPAN (www.geipan.fr) figurent des cas anciens classés à l’époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd’hui l’objet d’un réexamen, dans le seul but d’être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l’expérience d’enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d’observation précédemment classé D et nommé SAINT-GERMAIN-SUR-VIENNE (37) 16.05.1993 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment. Ce cas est également connu sous le nom de CORMERY (37) 1993.
Le 16 mai 1993, entre minuit et une heure du matin, trois personnes dans un véhicule sont intriguées par la vue d'un phénomène aperçu plusieurs fois lors de leur trajet. Un seul témoin rapporte son observation : le PAN est décrit comme une forme bleutée sans consistance, la plupart du temps devant le véhicule à hauteur des phares à une distance impossible à définir. Le PAN semble se déplacer de droite à gauche dans un mouvement de va et vient continuel toujours à la même hauteur. Les témoins intrigués ne s'arrêtent pas et font une observation discontinue sur 4km. Un seul témoignage sera recueilli.
Les témoins ont très probablement observé un laser de discothèque lors d’une nuit de samedi à dimanche (voir le compte rendu-d'enquête).
L’aspect décrit est typique des autres observations aujourd’hui bien connues du GEIPAN (ce qui n’était pas le cas à l’époque) : forme allongée, éclairée par en-dessous d’une lumière bleutée, mouvements de va et vient de gauche à droite, objet sans consistance et de faible épaisseur.
Bien que le témoin note que le ciel est dégagé au niveau du lieu d’observation, la présence de nuages pouvant refléter un laser est avérée vers l’horizon Nord, puisqu’une perturbation centrée sur la Grande-Bretagne amenait des éclairs décrits par le témoin.
En 1993, les lasers de discothèque étaient certes peu nombreux mais il y en avait déjà. Il se trouve qu’un cas GEIPAN dans le même secteur et nommé (ILE BOUCHARD (37) 11.12.1993) a fait la preuve qu’un équipement de discothèque dit « Sky Rose » avait été à l’origine d’observations qui présentaient les mêmes aspects typiques que celle-ci.
D’autres cas d’observation GEIPAN ont mis en évidence que l’équipement générateur pouvait se trouver à plusieurs dizaines de kilomètres des témoins et que pour un même équipement les effets en termes d’aspect et distance d’apparition étaient variables (facteurs atmosphériques) ce qui accroît bien sûr le potentiel de méprise.
Aussi même s’il n’a pas été possible 25 ans après de trouver l’équipement générateur (ni même bien sûr de prouver son absence) la conformité d’aspect avec ce que pouvaient générer les équipements utilisés à l’époque permet de retenir l’hypothèse comme très probable.
Le cas est classé A : observation très probable d’un laser de discothèque.