SAINT-AFFRIQUE (12) 21.07.2000

Résumé
Observations de déplacements particuliers de lumières blanches clignotantes dans le ciel : manque d'information.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification. Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé SAINT-AFFRIQUE (12) 2000 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 21 juillet 2000 vers 23 heures 30, un homme et son fils observent le ciel. Ils remarquent soudain, et à l'œil nu, cinq lumières blanches clignotantes. Les trajectoires de ces lumières sont courtes, certaines font demi-tour avant de disparaître. L'observation dure 5 minutes. Les lumières disparaissent les unes après les autres.
L'observation de lumières blanches clignotantes et se déplaçant de manière linéaire dans le ciel est significative d'un avion.
Ce qui a alerté ici les témoins résulte des trajectoires avec demi-tour et de l'apparition et disparition soudaine de ces lumières.
Il n'en reste pas moins que l'hypothèse avion, même s'il ne peut s'agir d'un avion de ligne, reste possible et la plus probable (avion militaire ou aviation générale) en association avec la présence de quelques nuages ayant pu cacher les avions. Les données qui auraient permis de confirmer ou infirmer cette hypothèse n'ont pas été (ou n'ont pas pu être) collectées au moment du témoignage et ne sont pas disponibles aujourd’hui. (Nous disposons seulement des données de Météociel) de Millau à 30 km indiquant un ciel non totalement dégagé à 16H.
Cette hypothèse présente l'avantage d'expliquer totalement l'observation tout en faisant partie du possible ou vraisemblable. Le manque de recoupement ne permet pas de la retenir comme explication de l'observation, mais cette même possibilité interdit (au regard de la méthodologie actuelle du GEIPAN, voir actualité GEIPAN) de considérer cette observation comme étrange et non expliquée.
Nous considérons cette observation comme faiblement étrange et manquant d'information pour consolider l'hypothèse avion par ailleurs plausible.
Le GEIPAN classe ce cas en C : manque d'informations fiables.